Le Plan d’Épargne Retraite (PER) constitue aujourd’hui le dispositif de référence pour préparer sa retraite tout en bénéficiant d’un avantage fiscal immédiat. Véritable outil de défiscalisation, il s’adresse aussi bien aux travailleurs non-salariés (TNS) qu’aux salariés, retraités ou personnes sans activité professionnelle, et remplace progressivement les anciens contrats tels que le PERP ou le Madelin individuel.
Dans l’Yonne (89), MBS Conseils accompagne ses clients situés à Sens, Auxerre, Fontainebleau, Montargis ou Provins dans la mise en place d’une stratégie patrimoniale sur mesure, intégrant le PER comme levier d’optimisation.
Comprendre le plafond de déduction fiscale du PER
Les versements volontaires réalisés sur un PER sont déductibles du revenu imposable dans les conditions définies par le Code général des impôts. Le calcul de ce plafond diffère selon le statut du souscripteur.
Pour les travailleurs non-salariés relevant des BIC, BNC ou gérants majoritaires, le plafond de déduction reprend l’ancien mécanisme du contrat Madelin, désormais intégré au PER. Deux options s’offrent à eux.
La première option, dite « 10 % + 15 % », permet de déduire :
- 10 % du bénéfice imposable ou de la rémunération de gérance dans la limite de 8 fois le Plafond Annuel de la Sécurité Sociale (PASS),
- ainsi que 15 % de la fraction comprise entre 1 et 8 fois le PASS.
Par exemple, pour une rémunération ou un bénéfice de 70 000 € en 2025 (PASS = 47 100 €), le plafond de déduction s’élève à :
- 7 000 € pour les 10 % de 70 000 €,
- 3 435 € pour les 15 % de la tranche supérieure, soit un total de 10 435 €.
La seconde option consiste à retenir un plafond forfaitaire de 10 % du PASS, soit 4 710 € en 2025, quel que soit le montant du bénéfice. Cette alternative peut s’avérer intéressante en cas de revenu faible ou nul. Chaque année, le TNS a la possibilité de comparer les deux calculs et de retenir l’option la plus avantageuse.
Pour les particuliers (salariés, inactifs ou retraités), le plafond de déduction correspond à 10 % des revenus nets imposables de l’année précédente, avec un minimum égal à 10 % du PASS. En l’absence de revenus professionnels, un plancher de 4 637 € est garanti en 2025. À noter que les plafonds non utilisés peuvent être reportés sur les trois années suivantes. Par exemple, si le plafond 2024 était de 6 000 € et que seuls 3 000 € ont été versés, les 3 000 € restants peuvent être utilisés jusqu’en 2027.
Mettre en place une stratégie de versement fiscalement efficace
L’intérêt du PER réside dans la possibilité d’adapter les versements selon les objectifs patrimoniaux et la situation fiscale de chacun.
Pour les TNS, il est essentiel de recalculer chaque année les deux plafonds (option « 10 % + 15 % » ou option forfaitaire), en tenant compte de l’évolution du bénéfice ou de la rémunération du gérant. Ces versements peuvent être intégrés dans une stratégie globale de rémunération et de préparation à la retraite.
Pour les particuliers, il est recommandé de consulter son avis d’imposition pour connaître son plafond disponible et de calibrer les versements en fonction du taux marginal d’imposition. Par exemple, en cas de revenu exceptionnel qui ferait passer un contribuable dans la tranche à 41 %, un versement sur un PER peut lui permettre de rester dans la tranche à 30 % et ainsi de réduire son imposition. Le report triennal permet également de lisser les efforts d’épargne. Enfin, il est possible de transférer d’anciens contrats (PERP, Madelin, Préfon…) vers un PER unique, pour gagner en lisibilité et en souplesse.
Choisir une allocation adaptée à son profil
Le PER permet d’investir sur une variété de supports adaptés à l’horizon de placement et au niveau de risque accepté.
Les fonds en euros garantissent le capital investi et offrent un rendement stable, estimé entre 2,40 % et 2,70 % en 2024. Ils conviennent particulièrement aux profils prudents ou proches de la retraite.
Les unités de compte (UC) permettent d’accéder à des supports plus dynamiques tels que des actions, de l’immobilier ou des fonds diversifiés. Bien que non garantis, ils présentent un potentiel de performance supérieur, adapté à un placement de long terme.
Les fonds structurés, enfin, constituent une solution intermédiaire. Ils offrent un rendement conditionnel avec une protection partielle du capital, et sont souvent construits sur une durée de 6 à 10 ans.
Il est généralement conseillé d’opter pour une répartition plus dynamique (jusqu’à 50 % en UC ou fonds structurés) lorsque la retraite est lointaine, puis de sécuriser progressivement l’épargne à partir de 55 ans, avec un passage majoritaire en fonds euros autour de 60 ans.
Anticiper la sortie : capital, rente ou combinaison des deux
Au moment du départ à la retraite, le PER offre plusieurs options : la sortie en capital (totale ou fractionnée), la rente viagère ou un schéma mixte. Le choix de sortie dépendra des besoins de liquidité, du niveau de fiscalité et des objectifs patrimoniaux.
Le capital est imposé selon le régime des plus-values si les versements ont été déduits. Une sortie progressive peut permettre d’en lisser l’impact fiscal. La rente, quant à elle, est imposée comme un revenu classique.
MBS Conseils : votre partenaire dans l’Yonne (89) pour un PER sur mesure
Implanté à Sens et actif sur l’ensemble du département de l’Yonne (89) et de la Seine-et-Marne (77) (Auxerre, Fontainebleau, Montargis, Provins), MBS Conseils accompagne les particuliers et les TNS dans leur stratégie de défiscalisation et de retraite.
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